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Pardonner n'est pas ce que tu crois...


"Le Pardon"

Lorsque nous demandons pardon à quelqu'un, nous ne lui demandons pas d'effacer ce que nous avons fait; nous reconnaissons l'impact de nos actes sur la personne, et lui disons: "je vois la souffrance que je t'ai infligée, et j'en assume la pleine responsabilité. S'il te plaît, donne-moi l'opportunité de réparer ce que j'ai cassé."


Le pardon n'est pas un acte final, mais en réalité, le début d'un processus de réparation dans lequel nous prouvons par des actes alignés à nos paroles que nous sommes dignes de confiance.


Une fois de plus, il ne peut y avoir de pardon sans alignement avec soi et l'autre.

Pardonner veut dire accepter la transformation que la personne et/ou l'événement ont causée en nous. Nous ne sommes plus la même personne qu'avant. Nous sommes la forêt qui a connu l'incendie. A première vue, tout n'est que dévastation. Et nous avons le choix: laisser la forêt dans cet état, rester un endroit de désolation. Ou prendre conscience que sous la Terre, les graines de notre Être sont intouchées et intouchables. Et, nourris de cette expérience, nous pouvons aller à la rencontre de chacune d'entre elles.


Chaque tronc calciné devient un temple, une ode. Il y a une part très importante de deuil dans le pardon: le deuil de la personne que nous avons été, d'un rêve, et bien souvent de la relation que nous avions avec l'autre personne.


Il ne peut y avoir de pardon sans deuil, et c'est pourquoi si peu de gens pardonnent: nous sommes nombreux à ne pas avoir envie de nous laisser traverser par l'intensité des émotions liées au deuil.


Et pourtant,  c'est essentiel, car nous ne pardonnons pas pour les autres: nous pardonnons pour nous. 


Le pardon ne peut pas être forcé


Le pardon est quelque-chose qui se fait naturellement, et nous n'avons pas de contrôle sur son timing. Le pardon, ce sont les premières pousses qui sortent de la terre après l'incendie, et nous qui ne nous concentrons plus sur la terre brulée, mais le fait de les faire pousser.


Ce sont nos larmes et la rencontre avec nous-mêmes qui permettent cette résurrection, car ce n'est pas l'autre qui vient arroser les graines, mais nous-mêmes.


Les seules graines que l'autre peut arroser sont celles du jardin de la relation commune - mais lorsqu'il est allé trop loin, il n'y a parfois plus de jardin commun du tout, et c'est normal: certains actes sont impardonnables, et il est normal et sain de ne plus vouloir de contact avec la personne concernée. 


Mais juste parce que nous n'avons plus de contact avec cette personne, ne veut pas dire que notre terre n'a pas le droit de revenir à la vie...


Le pardon, c'est réaliser que tu n'es pas ce qui t'est arrivé. Tu es la force invisible et profondément magique qui fait pousser les graines après chaque cataclysme. 

Intouchable. Vulnérable. Et profondément vivante.


Tu n'es pas cassée...


... et peu importe ce que tu as vécu, tu peux revenir à la vie après l'incendie. 

2025 est une année 9 en numérologie, une année de clôture. Si tu ressens le besoin de passer à autre chose, mais que tu as la sensation que des parts de toi sont encore coincées dans le passé, le soin collectif de Novembre est pour toi!



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Je me réjouis de t'y retrouver!


Chaleureusement,


Audrey

 
 
 

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